• Il y a 75 ans, le 27 novembre 1942, une partie de la Flotte au mouillage à TOULON, se sabordait pour éviter sa capture. 

Il y a eu cependant une éclaircie dans cette sombre journée, par l'évasion de cinq sous-marins de la darse du Mourillon : La Vénus, le Marsouin, le Casabianca, le Glorieux et l'Iris.

Avec sept hommes à bord, la Vénus se sabordera en eau profonde à la hauteur de Cépet.

L'Iris commandé par l'officier en second, et en effectif réduit sera interné en Espagne.

Marsouin, Casabianca et GLorieux rejoindront les ports d'Alger et d'Oran et reprendront le combat avec les alliés. 

Le président de l'Amicale RUBIS de l'AGASM a rappelé ces évènements devant un nombre imposant de porte drapeaux, de Présidents d'association, la présence du Capitaine de vaisseau commandant l'Escadrille des sous-marins d'attaque (ESNA)et de Madame Ghislaine RUVIRA, déléguée mission "Mémoire", représentant Hubert FALCO Sénateur Maire de TOULON.

L'hymne national Argentin a résonné en hommage aux 44 membres de l'équipage du sous-marin San Juan.

Allocution de Dominique SALLES, Président de l'AGASM, lue par Patrick MEULET Président de l'Amicale RUBIS : 

Mesdames, Messieurs, Familles de sous-mariniers, amis des sous-marins, frères sous-mariniers,

Cette journée anniversaire, doit tout à la fois nous permettre :

  •  d'honorer nos anciens, à la mer disparus,
  •  de raviver l'exemple qu'ils ont ainsi laissé.

Gardons bien en mémoire,

  • que sous toutes les mers,
  • sous toutes latitudes et depuis plus d'un siècle,
  • de nombreux sous-marins - 300 et plus encore -
  • ont porté, haut et fier, pavillon de la France.

Souvenons nous aussi : 

  • 40 sous-marins, en guerre ou en paix, ont sombré corps et biens,
  • plus de 1600 de nos anciens ont aussi disparu, victimes de guerre ou dans des accidents.

Ajoutons, aujourdh'ui, sur notre monument, les noms de quelques-uns qui rejoignent leurs frères sur les plaques-mémoires.

L'esprit qui animait ces vaillants équipages est un exemple à suivre, un exemple suivi :

  • courage, abnégation et professionnalisme animent équipages servant nos sous-marins ;
  • le sous-marinier a fait et continu de faire un métier dur et très exigeant riche de sacrifices, où la compétence seule est à même d'écarter le danger.

Amis, souvenons-nous et formulons le voeu, en ce jour de novembre,

  • qu'anciens soient assurés que leur exemple est vif,
  • que cette foi perdure au coeur des équipages,
  • que jeunes vous rejoignent dans grande et noble tâche de "garantir la paix".

N'oublions pas, non plus, nos amis argentins, aujourd'hui sous les flots, en plongée éternelle.

Ces dernières nouvelles

  • réveillent les souffrances des familles marquées par ces drames marins,
  • angoissent les familles de nos sous-mariniers aujourd'hui en patrouille pour garantir la paix.

Sachons les soutenir.


Reportage photos Francis JACQUOT :